De l’hiver vers le printemps, les jours se rallongent et la nature se renouvelle. Les beaux jours se profilent à l’horizon et pour y être le mieux préparé, nous vous accompagnons dans ce changement de saison.
POURQUOI MON CORPS EST FATIGUÉ À CHAQUE CHANGEMENT DE SAISON ?
Il faut savoir que notre corps n’a pas les mêmes besoins en fonction des saisons, des températures et du rythme jour-nuit. Il faut écouter son corps et connaitre ce dont il a besoin pour éviter les pépins de santé.
En hiver, et face à des jours qui se raccourcissent, nous nous nous sentons souvent plus fatigué. Une hormone, la mélatonine, est à l’origine de cette sensation de fatigue.
La mélatonine, aussi appelée « l’hormone du sommeil », est particulièrement sensible à l’obscurité. Elle a tendance à augmenter quand les sources de lumières diminuent et à envoyer à notre corps, le message : « il est temps de dormir » . Avec les jours qui se raccourcissent en hiver, la production de mélatonine et le message de sommeil sont envoyés plus tôt dans la journée. En fin d’après-midi, il n’est pas rare que vous ayez déjà envie de vous coucher ! D’où cette impression de manquer de peps en hiver.
Le matin, c’est une autre hormone, le cortisol, qui est sollicitée pour réveiller notre corps à la fin de notre nuit de sommeil.
Lors des changements de saison et de manière encore plus prononcée lors du changement d’heures, nos hormones sont déboussolées et ont besoin d’une période de recalage.
Nous avons pour vous, 5 conseils pour minimiser l’effet du changement de saison :
- Ne changez pas drastiquement vos habitudes de sommeil
- Anticipez les changements d’heure et couchez-vous légèrement plus tôt que d’habitude
- Ne mangez ni trop lourd, ni trop gras le midi
- Ecoutez les besoins de votre corps, il vous guidera
- Demandez conseil à votre pharmacien. La phytothérapie, l’aromathérapie ou les compléments alimentaires peuvent vous accompagner dans cette période pour retrouver de la vitalité ou favoriser le sommeil
LES POLLES : UN IMPACT SUR NOTRE SANTÉ !*
A l’arrivée du printemps, vous commencez à ressentir des picotements au fond de la gorge, le nez qui coule, des irritations sur la peau… Vous êtes peut-être allergique aux pollens.
En France, 4 espèces végétales possèdent un risque très élevé de déclencher des réactions allergiques :
- Les graminées
- Le bouleau (principalement dans la partie nord de la France)
- Certains cupressacées (cyprès, thuya…)
- L’ambroisie à feuilles d’armoise
Dans notre pays, on estime que 30 % des adultes souffrent d’allergie et 1 enfant sur 5. Une attention toute particulière est mise sur l’augmentation des cas d’allergies respiratoires, d’asthme et de rhinite saisonnière.
Pour déterminer si vous êtes concerné, n’hésitez pas à consulter votre médecin, il pourra vous orienter vers un allergologue si nécessaire.
Certains symptômes peuvent pointer une possible allergie pollinique :
- Démangeaison des yeux
- Rougeur conjonctivale
- Paupières gonflées ou enflées
- Trouble respiratoire avec ou sans pression thoracique
- Fatigue anormale
Pas d’inquiétude ! De nombreuses solutions existent pour soulager ces symptômes, en attendant de pouvoir consulter.
Votre pharmacien pourra vous conseiller selon vos symptômes, un spray d’hygiène nasal, un décongestionnant nasal, un sirop pour les toux irritatives ou encore un collyre… Demandez-lui conseil !
Que se passe-t-il dans mon corps ?
L’allergie est une réaction d’hypersensibilité. Notre corps, via une réaction immunitaire, s’attaque à une substance qu’il ne reconnaît pas, un allergène. Cette réaction, parfois disproportionnée chez certaines personnes, peut déclencher certains des symptômes vus précédemment.
Si vous souhaitez connaitre à tout moment, les risques d’allergie liés aux pollens dans votre région, rendez-vous sur le site pollens.fr, du réseau national de surveillance aérobiologique et retrouvez la « CARTE DE VIGILANCE DES POLLENS ».